J’y crois pas. J’y crois pas que 2015 ait filé, comme ça, l’air de rien. J’y crois pas qu’il y a un an, il faisait beau à Grenoble et on apprenait que la rédaction de Charlie Hebdo avait été ciblée par un attentat. J’y crois pas qu’en ce premier janvier 2016, c’est à Edimbourg que je me suis réveillée.
Voilà trois ans seulement que j’ai décidé de chambouler mon quotidien pour y ajouter du mouvement. D’abord, un grand voyage initiatique de onze mois, pour me confronter au monde. C’était 2013 et tout allait changer pour toujours. Et puis vint une année 2014 semi-nomade, avec plusieurs maisons, des piges sur tout et n’importe quoi, des zigzags. 2015 a fait bourgeonner une envie de délocalisation. Vers le Nord. C’était un peu le destin : j’ai trouvé un job et une chambre trop rapidement pour dire que je me suis vraiment battue pour venir ici. En cinq mois, je me suis bien installée dans ma nouvelle cachette, j’ai créé French Kilt et j’ai appris à apprécier le haggis. 2015 a aussi offert quelques voyages impromptus : l’Allemagne, les Etats-Unis, la Corse, l’Atlantique, la Turquie.
2016, la route ou la croûte
J’ai rarement été si déboussolée sur mes plans annuels, vus depuis l’humide mois de janvier. Dans quelques jours, il me faudra prendre une décision quant à une opportunité professionnelle qui limitera un peu mes déplacements mais qui pourrait me permettre de bouger plus par la suite… Il va falloir trancher. Mais comme à chaque début d’année, depuis le tournant de 2013, j’aime placer des petites punaises sur le calendrier pour fixer des petites escapades tout en laissant de l’espace aux aventures imprévues.
- Bruxelles et la Belgique, pour le Salon des blogueurs de voyage
Troisième édition, déjà ! J’ai été vraiment ravie d’apprendre que le Salon des blogueurs de voyage, après un numéro très réussi en Corse l’année dernière, s’installe à Bruxelles en avril 2015. Bruxelles avait d’ailleurs été l’un de mes premiers voyages en autonomie, en 2007… Et ça sera un plaisir d’y retourner, de voir la ville d’un autre oeil. Peut-être.
- Belfast et l’Irlande
Maintenant que je vis pour de bon au Royaume-Uni, il est temps de l’explorer ! J’aimerais beaucoup, pour commencer, rendre visite à Vio’Vadrouille en Irlande, à Belfast, et en profiter pour découvrir la nature d’Irlande, pour voir comment vont les moutons, tout ça. Plus largement, je rêve aussi de découvrir le Lake District, en Angleterre. J’attendrai les beaux jours 🙂
- Le nord de l’Ecosse
Si j’ai assez de temps cet hiver (et si je me décide enfin à tester la conduite britannique) j’aimerais aller dans les confins nordiques de l’Ecosse, pour en goûter l’ambiance et peut-être apercevoir quelques aurores boréales. J’ai enfin investi dans une paire de chaussures chaudes… J’aurais tenu jusque-là, et je suis à présent prête pour les grands froids !
- Un retour au Maroc ?
C’est mon deuxième pays et j’aimerais bien y aller sans l’angle familial, pour une fois. L’idéal, pour moi, serait d’y aller chaque année. Difficile à tenir… Mais pour ce printemps, le Maroc pourrait être une destination intéressante. Aller dans un pays que je connais depuis ma naissance, dont je parle la langue, mais où j’ai finalement très peu voyagé, à force d’aller toujours aux mêmes endroits. Les cordonniers mal chaussés, on disait, hein…
- Et les routes de France, dans tout ça…
L’idée, finalement toute simple, m’a été soufflée par tous ces voyageurs que je rencontre et qui adorent la France. Une France que je ne connais pas, ou alors qu’à moitié. Je suis très façade Est, quand on y pense. Et puis il y a aussi les récits de Matthieu Mouillet, dont le projet joliment intitulé La Diagonale du Vide nous emmène en balade à travers des départements français qu’on a parfois tendance à oublier.
Alors comme ça, ça semble tout simple : hop, prochaines vacances, petite virée initiatique en France. Facile. Je soupçonne le contraire. On verra bien.
- L’inspiration de mes hôtes : la Pologne, la Corée du Sud, l’Ukraine
Le meilleur moyen de rêver d’un voyage, c’est parfois d’écouter ceux qui en viennent. En faisant des oeufs brouillés, par exemple. Quelques jours par semaine, je travaille dans une auberge de jeunesse où je rencontre une minuscule mais magnifique partie de notre planète. Un certain nombre d’entre-eux prennent le temps de s’asseoir avec moi, de raconter des histoires, et c’est ainsi que j’ai eu envie d’aller faire un tour en Pologne, aux beaux jours, ou encore en Corée du Sud ou en Ukraine. Pas sûr que de tout pouvoir faire cette année…
J’aime bien quand tu parles d’une « opportunité professionnelle qui limitera un peu mes déplacements mais qui pourrait me permettre de bouger plus par la suite ». C’est le dilemme de toute ma vie ! 😉
Tiens on va se voir à Bruxelles, je suis de la partie. Cool !
A bientôt
Quelle bonne nouvelle Fred ! Je me réjouis de vous rencontrer, vraiment.
D’ici là on saura quel choix j’aurais fait 🙂
Et le nord tout court ma vieille? On y croit plus à ce voyage là?
MAIS OUI je me sens trop idiote : j’ai oublié le projet de voyage le plus abouti ! J’ai acheté des bottes fourrées, on part quand tu veux.
Oh ouiiii hate que tu viennes me voir à Belfast!!! 😀
Sinon, je peux venir avec toi au Maroc? :)))))
Bisouus